Il a été rédigé par ma collègue Frédérique Lardet et vise à soutenir les entreprises du secteur des CHRD – cafés, hôtels, restaurants et discothèques – , souvent désigné par le terme « hôtellerie-restauration ». Beaucoup de ces entreprises restent fermées, du fait des décisions administratives, et attendent de rouvrir. Dans quelles conditions pourront-elles le faire ?
Lorsque les entreprises rouvriront, ce que tous les salariés attendent impatiemment, elles seront soumises à des conditions d'exploitation particulières. Prenons l'exemple d'un restaurant dont le modèle économique était basé sur cinquante couverts, avec au minimum un cuisinier et un serveur. Du fait des restrictions qui seront imposées demain, il emploiera toujours un cuisinier et un serveur, c'est le minimum, mais pour n'assurer sans doute que vingt-cinq couverts.
Il faudra bien accompagner ces entreprises pour qu'elles continuent d'exister. C'est le sens de l'amendement de notre collègue, qui vise à accompagner ces entreprises après leur réouverture, en prenant en considération, parmi les critères conditionnant l'application des éventuelles mesures d'activité partielle, l'impact de la crise sur l'entreprise.
Je tiens en outre à évoquer un secteur d'activité dont on ne parle jamais, et qui fait pourtant partie des CHRD. Je fais référence au « D » du sigle, …