Madame la ministre, je souhaiterais quelques précisions. J'espère que ce que nous votons ne limitera pas trop la vie traditionnelle des affaires. Je prends l'exemple concret d'une personne qui, avant la crise sanitaire, avait reçu une promesse d'embauche de la part d'une entreprise, quel qu'en soit le secteur, et a démissionné de son emploi précédent, effectuant ainsi, en quelque sorte, son préavis pendant le confinement. Si, du fait de l'effondrement de l'activité, l'entreprise qui avait fait cette promesse d'embauche ne respecte pas sa promesse, la personne se retrouve sans rien : ni droit au chômage, puisqu'elle a démissionné, ni embauche par la nouvelle entreprise. Je souhaiterais m'assurer que si, comme il serait logique, l'entreprise respecte sa promesse d'embauche, le dispositif que vous allez instaurer par ordonnance lui permettra de mettre immédiatement le nouveau salarié en chômage partiel.