Cet alinéa confie, en effet, au Gouvernement le soin de prendre par ordonnances les mesures nécessaires à l'ajustement de l'activité partielle, notamment en adaptant les règles applicables en la matière aux caractéristiques des entreprises, à leur secteur d'activité ou aux catégories de salariés concernés.
Le 11 mai a marqué la réouverture de l'activité pour de nombreux secteurs. À l'instar de l'hôtellerie et de la restauration, certains demeurent cependant fermés administrativement. Le présent amendement propose donc de spécifier que le Gouvernement sera tenu d'une part d'accorder une attention particulière à ces secteurs demeurant fermés, et d'autre part de faire de même concernant ceux qui les approvisionnent.
Sur ce dernier volet, la situation du commerce de gros approvisionnant l'hôtellerie, la restauration et le tourisme est en passe de devenir désespérée. Les pertes de chiffre d'affaires oscillent entre 80 % et 100 % selon les cas, qu'il s'agisse d'alimentaire, de boissons ou de fournitures diverses. En l'absence de visibilité sur la date de la reprise, c'est l'ensemble de ces filières qui risquent de s'effondrer.
Le Gouvernement a élaboré un plan spécifique pour l'hôtellerie et de la restauration. Il doit faire de même pour ceux qui les approvisionnent sinon, le moment venu, il n'y aura plus d'approvisionnement car ces entreprises auront cessé d'exister.