Vous l'avez dit, monsieur El Guerrab, nous avons déjà eu cette discussion en commission. Comme Marc Fesneau tout à l'heure, je veux rendre un hommage appuyé à l'ensemble de nos services établis à l'étranger, notamment les ambassades et les consulats qui ont accompagné au quotidien nos compatriotes malheureusement bloqués à l'étranger et éloignés de leurs proches.
Je suis sensible à votre intention, car je pense comme vous que l'on ne doit pas ajouter de lourdeurs administratives ou de difficultés financières à des situations d'ores et déjà fragiles, compliquées et sensibles sur le terrain personnel. Mais je ne pense pas que l'activité partielle, fondée sur la suspension du contrat de travail et ouverte à tout salarié, doive faire l'objet d'un régime dérogatoire pour les Français restés à l'étranger. Les moyens mis en place par nos représentants à l'étranger doivent, en revanche, être maintenus et prolongés afin d'accompagner dans la durée nos ressortissants et faciliter leur retour. Je vous invite à retirer votre amendement ; à défaut, mon avis sera défavorable.