D'une manière ou d'une autre – par l'amendement en discussion ou différemment – , nous devons prendre en considération et en charge ces situations qui deviennent de plus en plus complexes avec le temps. Si, comme l'a dit Marc Fesneau ce matin, 180 000 personnes ont déjà été rapatriées, ce pour quoi il faut louer la détermination gouvernementale et l'action des services consulaires, d'autres situations restent en suspens. Dans ma circonscription ont été répertoriés une dizaine de cas, que je suis quotidiennement. Certaines des personnes concernées subissent une double peine : non seulement elles ne peuvent pas rentrer, mais elles ont de grosses difficultés financières. Ainsi, l'un, que j'ai eu au téléphone il y a deux jours, est menacé de perdre son emploi ; un autre, chef d'entreprise, ne peut diriger sa société depuis le Maroc où il est bloqué.