Excusez-moi d'insister, mais le sujet me tient en effet à coeur : voilà deux mois et demi que mon équipe et moi-même dormons peu pour essayer de traiter toutes les situations dont on nous informe. Et ce n'est pas par politique politicienne, puisque la plupart des intéressés ne sont pas des électeurs de ma circonscription, mais viennent des vôtres ! Ainsi, la plupart des élus qui me saisissent, qui me demandent de solliciter le consul, etc. – ce que nous faisons – , sont des députés qui interviennent en faveur de personnes résidant dans leur circonscription.
Madame la ministre, le problème est réel et très concret. Vous me dites que la possibilité que je demande existe déjà et qu'il n'est pas nécessaire d'en ajouter la mention dans la loi, mais, en pratique, cela ne semble pas être le cas. Parler dans le texte des Français bloqués à l'étranger pendant la période actuelle serait un geste fort de reconnaissance de leur situation ; à défaut de les rassurer, cela les soulagerait et desserrerait peut-être un peu l'étau pour mes collègues députés et surtout pour mon équipe.