Mardi, lors de la séance de questions au Gouvernement, je vous ai entendue rappeler avec force et, me semble-t-il, avec beaucoup de légitimité que vous souhaitiez que cette agence prenne toute sa place dans cette période, parce qu'il fallait soutenir le sport et qu'elle était, selon vous, le bon organe, le réceptacle de la concertation nécessaire. Je souhaiterais connaître votre avis sur ce point, car cette agence est un peu votre bébé, et j'ai l'impression qu'il y va de sa raison d'être, de sa légitimité. On parle d'économie du sport, de moyens pour les clubs, de compétitivité de nos sports et de situations humaines, de contrats et de liens avec les collectivités territoriales et les acteurs économiques qui soutiennent le sport. C'est vraiment là que se situe la place de l'agence. Or, dans aucun des dispositifs, je ne vois transcrites la place et la fonction de l'Agence nationale du sport parmi les décisions à prendre immédiatement dans les situations exceptionnelles et d'urgence auxquelles nous sommes confrontés. Je souhaiterais donc avoir votre éclairage sur la manière dont vous entendez associer et mobiliser concrètement cette agence au titre des décisions juridiques à prendre dans la situation gravissime que nous connaissons.