… cette disposition a été adoptée à la suite d'amendements de Mme Dupont et de M. Barrot, auxquels j'étais favorable, le Gouvernement ayant donné un avis de sagesse. Elle donne la possibilité à un étudiant étranger de travailler pendant 80 % d'une durée de référence, contre 60 % en l'état actuel du droit, ce qui peut se comprendre dans un contexte de crise.
Elle s'applique aux étudiants qui étaient en France le 16 mars dernier. Nous ne sommes donc pas en train de créer un appel d'air ou de faire une révolution. Nous voulons permettre à des étudiants de travailler un peu plus, alors que l'année universitaire est terminée, afin de faire face aux difficultés et à une éventuelle précarité liées à la crise.
Pourquoi revenir sur cette mesure de bon sens qui avait suscité une assez large approbation en commission spéciale ? Étant favorable à l'article, je suis défavorable à ces amendements qui tendent à le supprimer.