Cette mesure est de bon sens car de nombreux étudiants étrangers financent eux-mêmes leurs études et sont obligés d'avoir un travail d'appoint. Celui-ci ne peut représenter plus de 60 % de la durée de travail annuelle, ce qui est compréhensible car les intéressés sont en France pour étudier.
Il n'empêche que, dans le contexte de crise et compte tenu de la fin anticipée de l'année universitaire, certains d'entre eux ont répondu aux besoins du monde économique et ont souhaité travailler. Ils ont ainsi joint l'utile à l'agréable : ils ont gagné une souplesse budgétaire tandis que leurs employeurs trouvaient la main-d'oeuvre dont ils ont besoin.
L'article prévoit donc de porter le taux de 60 % à 80 % de la durée de travail annuelle, jusqu'au 31 août prochain. Le Gouvernement a sous-amendé l'amendement no 53 de M. Barrot et mon amendement no 517 qui, cosigné par de nombreux députés de La République en marche, lui est identique. Je me félicite d'un tel sous-amendement, car il ne faut pas tomber dans l'excès. L'échéance du 31 août s'inscrit tout à fait dans l'esprit de ce que Jean-Noël Barrot et moi-même avons souhaité faire.