Au départ, nous étions préoccupés par un constat : le fort taux d'échec des étudiants étrangers tient déjà au fait qu'ils doivent travailler pour payer leurs études. Si on leur donne la possibilité de travailler jusqu'à 80 % de la durée de travail annuelle, on risque d'augmenter encore le taux d'échec.
S'il s'agissait d'un travail d'une durée très brève – deux mois de vendanges, par exemple – , le raisonnement pourrait se concevoir. Or le texte fait référence à la durée de travail annuelle, ce qui prête à confusion : on peut penser qu'ils peuvent travailler 80 % toute l'année. Cela nous semble un peu dangereux.
Une autre ambiguïté ressort de vos propos et de vos propositions. M. le ministre parle de la date du 31 août alors que l'exposé des motifs fait référence au 31 septembre. Ce n'est pas clair.
Nous serions prêts à retirer notre amendement no 241 , mais vous devriez clarifier vos propositions, qui sont floues même au niveau des dates.