… sur les phénomènes d'appel d'air. M. le ministre nous a expliqué que la prolongation de la dérogation pourrait soulever des problèmes d'ordre technique et administratif. Mais si un étranger n'est plus étudiant, il n'a plus la possibilité de travailler 80 % de la durée de travail annuelle ; il est donc soumis à d'autres modalités d'accueil.
Je ne comprends pas pourquoi on limite la mesure au 31 août 2020, alors que les cultivateurs de betterave, de tomates et de pommes de terre dont me parle mon ami François-Michel Lambert, ainsi d'ailleurs que les viticulteurs, ont besoin de main-d'oeuvre. Un étudiant ne devrait pas avoir à travailler pour subvenir à ses besoins, je vous l'accorde, mais nous savons tous que c'est souvent nécessaire. J'ai moi-même travaillé comme travailleur saisonnier, et je suis certain que je ne suis pas le seul ici. Vous savez comment cela se passe : les contrats de saisonnier permettent aux étudiants de compléter leur revenu de subsistance.
Il est difficile de comprendre qu'on limite la disposition pour une simple raison administrative.