Il vise lui aussi à autoriser les travailleurs étrangers à travailler neuf mois plutôt que six comme travailleur saisonnier.
Pour compléter les propos de mon collègue Jean-Noël Barrot, et sans revenir sur les arguments déjà évoqués, je tiens à souligner que nombre de ces étrangers sont restés en France contraints et forcés, faute de pouvoir rentrer dans leur pays. Il serait donc bon de leur permettre de travailler, à la fois dans leur intérêt – c'est d'ailleurs souvent leur souhait – et dans celui de notre pays, puisque nous avons besoin de main d'oeuvre saisonnière. S'agissant du respect du droit du travail, je tiens à rappeler que le droit commun s'applique à ces salariés, qui bénéficient des mêmes protections que tous ceux qui travaillent dans notre pays.