Même avis.
M. Lambert a évoqué les travailleurs saisonniers en général, mais l'on ne saurait prolonger de douze mois, soit de quatre saisons, la durée d'emploi de ces travailleurs qui, par définition, ne sont pas des travailleurs annuels.
Rappelons que les amendements portent précisément sur ceux des travailleurs saisonniers qui se trouvaient sur le territoire national avant le 16 mars, et qui ne sont pas plus de quelques centaines.
Pour eux et pour eux seuls, nous avions d'ailleurs prévu d'emblée une prolongation de trois mois de la durée d'emploi, afin de leur éviter une situation irrégulière imposée par l'impossibilité de rentrer chez eux. En portant cette durée à neuf mois, les amendements laissent un peu plus de marge de manoeuvre.