Il conviendrait de ne pas faire de procès en inhumanité dans cette enceinte et d'être respectueux des uns et des autres, notamment de M. le ministre de l'intérieur.
J'entends votre argument, monsieur El Guerrab. Quoique passionné, il est intéressant. Dans cet hémicycle, on a déjà parlé des étrangers présents en France et qui ne sont ni régularisables ni expulsables. Nous avons là une difficulté réelle, et il serait judicieux d'approfondir ce sujet dans cette période où nous avons besoin de bras. Il existe des situations de très grande précarité, qui relèvent souvent de l'humanitaire. En ce sens, une part de votre proposition me semble mériter un approfondissement.