Il vise à trouver un point d'équilibre entre les deux amendements précédents, et à les encadrer. S'il n'était pas adopté, j'aurais recours à un sous-amendement – il n'y a pas de droits d'auteur en la matière !
Il permet de tenir compte des situations individuelles, sans s'inscrire dans une approche calendaire, en prévoyant que, dans tous les cas, à partir de l'échéance – personne n'a perdu ses droits au cours de la période de confinement – , nous ferons en sorte d'étendre d'un mois le versement de l'ADA pour les personnes déboutées du droit d'asile comme pour ceux auxquels le bénéfice de la protection – notamment pour les droits ouverts auprès de la caisse d'allocation familiale – a été reconnu.
L'enjeu est d'éviter de nous trouver dans la situation où quelqu'un bénéficierait du maintien du droit à l'ADA, alors même que son statut de réfugié serait reconnu, et qu'il aurait, en conséquence, droit à d'autres aides, telles que le RSA. Il en résulterait un effet de cumul au cours de cette période.
L'idée est donc d'adopter une approche large. S'agissant d'une personne déboutée du droit d'asile, nous versons l'ADA jusqu'à la fin du mois, ainsi que pendant un mois supplémentaire ; s'agissant d'une personne à laquelle le statut de réfugié est accordé, nous proposons de lui verser l'ADA pendant un mois supplémentaire. Le versement de l'ADA est donc garanti dans les deux cas. L'amendement permet d'éviter le risque de doublon, à l'échéance du 30 juin et du 31 juillet selon les bénéficiaires.