À ce stade du débat, je voudrais rappeler que l'État français lève actuellement environ 15 milliards d'euros de dette par semaine, sous forme d'emprunts destinés à financer l'économie française et les mesures de sauvetage de nos entreprises.
Nous avons fait le choix de la dette plutôt que celui de l'effondrement. Ce choix a un coût. En définitive, le Gouvernement nous demande de lui donner les moyens de l'assumer en ayant recours à une méthode ancienne.
À cet égard, monsieur Huyghe, je ne suis pas d'accord avec vous : les lois organiques relatives aux lois de finances – LOLF – , adoptées depuis 2011, contiennent déjà des mesures de centralisation de trésoreries. Un décret relatif à la gestion budgétaire et comptable publique, dit décret GBCP, a été pris en 2012. Le Parlement a été consulté bien avant sur ces questions. Bercy ne s'amuse pas à faire des choses en catimini.