Intervention de Cendra Motin

Séance en hémicycle du vendredi 15 mai 2020 à 9h00
Diverses dispositions liées à la crise sanitaire à d'autres mesures urgentes ainsi qu'au retrait du royaume-uni de l'union européenne — Article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

À ce stade du débat, je voudrais rappeler que l'État français lève actuellement environ 15 milliards d'euros de dette par semaine, sous forme d'emprunts destinés à financer l'économie française et les mesures de sauvetage de nos entreprises.

Nous avons fait le choix de la dette plutôt que celui de l'effondrement. Ce choix a un coût. En définitive, le Gouvernement nous demande de lui donner les moyens de l'assumer en ayant recours à une méthode ancienne.

À cet égard, monsieur Huyghe, je ne suis pas d'accord avec vous : les lois organiques relatives aux lois de finances – LOLF – , adoptées depuis 2011, contiennent déjà des mesures de centralisation de trésoreries. Un décret relatif à la gestion budgétaire et comptable publique, dit décret GBCP, a été pris en 2012. Le Parlement a été consulté bien avant sur ces questions. Bercy ne s'amuse pas à faire des choses en catimini.

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