Je souhaite également que nous nous retrouvions dans un an, monsieur Savignat ! Et je ne doute pas que si, d'ici là, je manquais à ma parole, vous sauriez me le rappeler. Mais lorsque je m'avance sur des points précis, que ce soit en commission ou en séance publique, c'est que je sais pouvoir le faire. Quand le Gouvernement s'exprime devant la représentation nationale – ce gouvernement ou les précédents – , je crois qu'on peut lui faire confiance. Par nature, j'ai tendance à donner du crédit à la parole publique, même lorsqu'elle émane de camps politiques que je ne soutiens pas. Ce que j'ai dit en commission, ce que j'ai dit au banc, je considère qu'il s'agit d'un engagement pris par le Gouvernement. Dès lors, je suis défavorable à votre amendement, qui me paraît inutile. À dans douze mois, monsieur Savignat !