J'aimerais revenir sur les propos qu'a tenus M. le ministre tout à l'heure sur les agences de l'eau. Nous sommes un certain nombre à avoir déposé des amendements pour les exclure du dispositif. Nous avons conscience qu'elles déposent déjà leurs disponibilités sur les comptes du Trésor, mais elles sont très inquiètes aujourd'hui. Elles craignent un effet de ciseau lié à la baisse de leurs revenus et au mécanisme de plafond mordant. En outre, les nouvelles missions qui leur ont été confiées entraîneront une augmentation de leurs dépenses, tout comme les mesures d'urgence auxquels elles doivent répondre : mesures sur les réseaux d'eau et d'assainissement, pour lesquels des retards ont été constatés ; mesures liées au retour du risque de sécheresse dans l'Est ; mesures, enfin, dans le cadre du 11ème programme européen et de l'application du plan biodiversité, qui permettra d'aider les agriculteurs s'agissant des paiements pour services environnementaux.
On demande beaucoup aux agences de l'eau, qui s'inquiètent du manque de clarté du texte et qui réclament des garanties à l'État. Nous avons besoin d'elles en ce moment ; elles ont un rôle très important à jouer. C'est la raison pour laquelle nous devons les rassurer. Tel est le sens des différents amendements relatifs aux agences de l'eau qui ont été déposés par plusieurs de nos collègues, notamment par Adrien Morenas.