Il y a un peu moins de trois semaines, j'avais exprimé ici même, à l'occasion de la première lecture, notre aspiration collective à ce que, dans la mesure du possible, le législateur puisse se prononcer sur des dispositions précises et non pas se contenter de déléguer son pouvoir à l'exécutif. J'avais en même temps formulé le voeu que nous parvenions à enrichir ce texte, avec l'aide du Sénat, et que, à l'issue de ce processus, nous soyons très nombreux à ressentir la satisfaction et la fierté d'y avoir participé.
J'ai le plaisir de constater aujourd'hui que ce voeu est exaucé, peut-être même au-delà des espérances que nous pouvions alors concevoir.