Tout d'abord, je relève une difficulté : les banques françaises ou étrangères, qui mettent ces services à disposition, passent parfois par des plateformes technologiques étrangères sur lesquelles elles n'ont pas forcément la main en matière de facturation. Elles sont alors elles-mêmes dépendantes de ces frais.
Mon expérience fait que je connais moins les retraits en Afrique que ceux qui sont effectués dans les pays orientaux.
Dans les faits, certaines néobanques – malheureusement pas souvent françaises mais exerçant sur notre territoire – proposent des offres intéressantes. Je ne vais pas en faire la publicité ici, mais je peux indiquer que les virements et les retraits effectués au distributeur dans nombre de pays étrangers, y compris hors Union européenne, sont gratuits.
La concurrence pousse donc à la diminution des frais, ce qui fait que l'offre bancaire actuelle permet de répondre à la problématique que vous soulevez. Encore faut-il que les citoyens en aient connaissance. Compte tenu du rythme de développement de ces néobanques, je n'ai pas beaucoup de doute sur le fait que l'offre sera assez vite popularisée.
Avis défavorable aux deux amendements.