Et elle piquerait aussi les Français, sans doute, s'ils étaient amenés à prendre connaissance du texte par son seul truchement.
Vous dites que nous conservons, dans ce texte, l'essentiel de l'état d'urgence sanitaire.
Mais, monsieur Saulignac, l'essentiel de l'état d'urgence sanitaire, au cours des dernières semaines, c'était le confinement ; c'était la limitation des libertés individuelles et collectives, ainsi que celle du droit d'entreprendre ; c'était l'impossibilité de se marier, de réunir sa famille pour des funérailles, de prendre le métro pour aller travailler, d'aller au restaurant, d'ouvrir son commerce, d'emmener ses enfants au parc lorsqu'il faisait beau et chaud. C'était cela, l'essentiel de l'état d'urgence sanitaire – et cela disparaît, dans le texte que nous vous proposons.