Il ne sera pas codifié, et ne sera donc pas pérenne ; les mesures prises ne pourront l'être qu'à seule fin de lutter contre le covid-19, et leur contrôle sera assuré par le juge des référés. Le droit de manifester sera garanti. Le Conseil scientifique continuera de rendre des avis publics sur l'état de la situation et l'opportunité des mesures. Enfin, le Parlement, informé sans délai des mesures prises et pouvant requérir toute autre information utile, exercera pleinement son contrôle.
Gardons-nous de l'outrance, et prenons ce texte pour ce qu'il est. Le 10 juillet, l'état d'urgence prendra fin. Nous aimerions tous pouvoir revenir à la vie d'avant le covid-19, mais ce ne sera pas le cas : la situation sanitaire ne le permet pas. Nous sommes dans un entre-deux. L'activité reprend progressivement ; tout le monde peut constater que le Gouvernement, le Président de la République, sans doute aussi l'ensemble des députés ici présents, souhaitent que cette reprise soit la plus large et la plus rapide possible, mais qu'elle nécessite néanmoins certaines mesures afin que la situation ne redevienne pas critique. Avis défavorable.