Monsieur Saulignac, je serais trop heureux qu'il ne reste dans le ciel que quelques nuages, et que le parapluie ne nous protège que des dernières gouttes attardées ; mais je ne peux vous dire ce qu'il adviendra, dans un mois, de la situation sanitaire. Nous mettons tout en oeuvre pour qu'elle soit aussi stable et maîtrisée que possible. Mais au mois d'août, lorsque vous prendrez des vacances, au demeurant méritées, loin du Parlement, j'ignore si le virus sera également en vacances. Considérer que, puisque le Parlement ne siège pas, nous nous passerons de lui, serait-ce très respectueux de la représentation nationale ? L'article L. 3131-1 du code de la santé publique me permet de prendre un certain nombre de mesures ; en quoi le fait d'y recourir serait-il plus respectueux de la démocratie, plus transparent vis-à-vis de la population française ? En quoi ?