Le 6 mars dernier, nous étions bien loin de la promulgation, le 23 mars suivant, de l'état d'urgence sanitaire. Et ce 6 mars-là, monsieur le ministre, nous faisions confiance au préfet du Haut-Rhin, au Gouvernement. Mais, c'est vrai, monsieur le ministre, vous n'étiez ministre que depuis trois semaines et vous veniez de succéder à une ministre qui, alors qu'elle avait été informée de la situation sanitaire mondiale dès la fin de l'année 2019, a dû voler au secours d'une campagne électorale parisienne mal engagée.
Ce 6 mars là, nous vous faisions confiance mais nous ne savions pas encore que vous aviez dilapidé le stock stratégique.