Il vise à supprimer l'alinéa 2, qui permet de « réglementer ou interdire la circulation des personnes et des véhicules et réglementer l'accès aux moyens de transport et les conditions de leur usage ».
Le projet de loi fixe la sortie de l'état d'urgence au 10 juillet. À partir du moment où les gestes barrières, dont le port du masque, sont bien respectés par les usagers, il convient de respecter l'article 13 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui consacre la liberté de circulation et le droit pour tout individu de se déplacer librement dans un pays.
La reprise totale de l'activité économique prime désormais sur la gestion de la crise sanitaire, dont l'ampleur a été réduite grâce aux gestes barrières et aux masques accessibles à tout le monde. Les entreprises appliquent des recommandations sanitaires très onéreuses et l'État s'est énormément engagé pour les soutenir. Le travail de chacun doit donc reprendre et, avec lui, la liberté de circuler. La France se trouve dans une situation économique des plus graves ; l'augmentation du chômage mettra beaucoup de nos concitoyens en difficulté. Ils doivent de nouveau avoir accès aux services publics.