Si vous adoptez cet amendement – qui peut être légitime, qui peut faire l'objet de débats – qui retire au Premier ministre la possibilité d'interdire l'accès à des moyens de transport, cela signifie qu'en pratique, dès la fin de l'état d'urgence sanitaire, le 11 juillet, on ne pourra plus interdire à des méga-ferries de débarquer pour les vacances des milliers de passagers dans les territoires ultramarins, sur lesquels la pression virale peut vite coûter très cher en vies humaines.
L'une des premières mesures d'interdiction que nous avons prises concernait ces bateaux de croisière. Nous l'avons fait très tôt, et vous vous souvenez peut-être que cela avait occasionné des tensions avec certains navires de croisière qui ne pouvaient pas entrer dans les ports, à Marseille et dans les Antilles.