Nous avons décidé cette interdiction à partir de l'expérience japonaise, car c'est par un bateau de croisière que l'épidémie était arrivée au Japon.
Je préfère que le Premier ministre conserve, pendant quelques semaines ou quelques mois – quatre mois maximum, pas un an – , la possibilité d'interdire sous conditions l'accès aux bateaux de croisière, plutôt que d'être désarmés et démunis – sauf à ce que je prenne un arrêté, ce qui serait possible, mais pas plus respectueux des droits du Parlement.
Il en est de même pour les avions. Nous sommes très attentifs à la situation dans certains territoires, parce que, à l'heure où nous parlons de queue de l'épidémie, le virus y poursuit son oeuvre dévastatrice comme il a pu le faire en France il y a quelques semaines. Souhaitez-vous nous ôter la possibilité d'interdire à des personnes en provenance de ces pays de venir en France par avion ? Au fond, non, vous ne le voulez pas.
Avis défavorable à ces amendements car leurs conséquences seraient graves.