Il vise à supprimer l'alinéa 9. Si le dispositif de l'article 1er était strictement proportionné au risque sanitaire encouru, nous n'examinerions pas, en période de déconfinement et de retour à la vie normale, un texte qui accorde aux pouvoirs publics des prérogatives propres à l'état d'urgence. C'est à la fois incohérent et dangereux. Le Parlement a largement montré, ces dernières semaines, sa capacité à légiférer dans un délai très court. Il pourrait donc répondre aux besoins qu'induirait une nouvelle vague, que je ne souhaite pas, de covid-19.