Nous pensons que la prolongation de la durée de conservation des données collectées n'est pas une décision anodine.
Par ailleurs, compte tenu des révélations rappelées à l'instant par notre collègue Ménard, il nous semble que la prudence s'impose. Au demeurant, il est assez savoureux que ce soit un chercheur de l'INRIA, organisme ayant mis au point l'application StopCovid, qui ait révélé que les données sont collectées tous azimuts puis stockées dans un serveur central, même si l'interaction a lieu à plus d'1 mètre de distance et pendant moins de quinze minutes. Ce n'est pas tout à fait ce que l'on nous avait vendu, mes chers collègues ! S'il peut arriver que la situation justifie que l'on prenne des risques, voire que l'on joue les apprentis sorciers, point trop n'en faut.