En effet, il faut avoir la main qui tremble lorsqu'on touche au quotient conjugal !
Vous avez souligné à raison, monsieur Bricout, que ce dispositif pouvait constituer une incitation à ne pas travailler. Je vous rejoins sur ce point : cela ne peut pas être un objectif, et il faut lever tous les obstacles ou les freins au travail des femmes, car ce sont plutôt ces dernières qui sont concernées. Cependant, il existe des situations où l'absence d'activité professionnelle n'est pas un choix – je pense aux personnes qui ne trouvent pas immédiatement du travail, qui sont malades ou qui sont confrontées à différentes situations pouvant affecter également des ménages où la différence de rémunération entre les conjoints est importante mais le revenu global modeste.
Pour toutes ces raisons, avis défavorable.