… ou que se font jour des crises d'identité nationale comme celle qui se déroule actuellement en Espagne.
Il faut arrêter cette machine à perdre et à tuer, en organisant une conférence de la dette au niveau européen. Je demande qu'on me démente si ce que je dis ne tient pas ou si mon addition n'est pas juste : si la totalité des dettes publiques des États d'Europe était achetée directement par la Banque centrale européenne au lieu d'être rachetée sur le second marché, comme cela a été le cas jusqu'à une date récente – ce qui a conduit à cette situation ridicule où la Grèce a procuré 8 milliards à la Banque centrale européenne – dans le pire des cas nous aurions 5 à 6 % d'inflation. Eh bien, je vous le dis, je préfère 5 ou 6 % d'inflation et une Europe qui vit dans la paix et la prospérité, plutôt que la guerre qui s'avance.