Je ne peux que souscrire aux propos de M. Gosselin. À la décharge des préfets, il descend aussi parfois des ministères des opuscules de soixante-trois pages juste pour organiser l'accueil des enfants à l'école ! Il y a sans doute moyen de faire plus simple… Quoi qu'il en soit, la situation varie selon les préfets : certains sont à l'écoute des élus locaux, d'autres non. Quant aux services préfectoraux, il leur arrive, lorsqu'on leur demande d'accélérer le traitement d'un dossier – une recherche de licence pour une entreprise en difficulté, par exemple – de répondre qu'ils disposent d'un délai de trois mois et que si on insiste trop, ils risquent d'aller jusqu'au bout !