Le ministre des solidarités et de la santé, M. Véran, a déclaré à l'ouverture de nos débats que la famille n'était « pas une entité figée ». Monsieur Breton, cher collègue, vous savez que je vous estime. S'agissant de ce texte, la liberté de vote est indispensable, afin que chacun puisse agir en accord avec ses convictions. Prenez donc garde que vos propos blessants ne fassent croire à la représentation nationale, à nos concitoyens qui nous regardent, que vous seuls auriez une haute idée de la famille, alors que nous, en face, serions les détracteurs de cette même idée.