Ne vous inquiétez pas, nous allons passer au vote, mais je tiens, en quelques mots, à apporter mon soutien à M. Le Fur. Il a estimé, avec raison, que la quête des origines ne saurait interrompre le lien d'amour noué entre l'enfant adopté et ceux qui l'ont chéri.
Permettez-moi de vous rapporter l'exemple de mon propre cas. Ma famille descend d'esclaves d'origine martiniquaise qui ont séjourné sur l'île sénégalaise de Gorée. Mes parents sont nés et se sont rencontrés au Sénégal.
Aujourd'hui, je serais très heureux que mon pays encadre les recherches que je pourrais souhaiter faire pour retrouver mes racines martiniquaises, dont on trouve trace dans l'un de mes prénoms, Lothaire.
Monsieur Mélenchon, cette quête n'affectera sans doute pas la relation que j'entretiens avec l'autre partie de mes origines, qui se trouve au Sénégal, mais elle enrichira ma connaissance et contribuera à mon développement aussi bien psychologique qu'individuel.