Je souhaite répondre au rapporteur et à Mme la ministre sur trois points. Vous avez évoqué un alignement des régimes d'enregistrement et d'autorisation, au nom de la rationalité. Quand, en janvier 2017, on a rendu facultative la saisie du CODERST et de la CNDPS – commission départementale de la nature, des paysages et des sites – , cela concernait le régime d'autorisation, dont le délai s'est ainsi trouvé raccourci de trois mois ; mais, si on l'a fait, c'est parce que le régime d'autorisation impose par ailleurs un examen tellement approfondi que l'on a considéré que cette consultation pouvait devenir facultative. En revanche, si l'on a conservé le caractère obligatoire de cette consultation pour l'enregistrement, c'est qu'il n'y a pas là de possibilité de s'en exonérer.
Ensuite, je ne comprends pas pourquoi le préfet aurait la main sur cette question. Le délai de trois mois qui s'impose en raison d'une consultation, c'est sans doute le temps minimum pour permettre aux services de l'État de nous conseiller. Il n'est pas aberrant que ces services participent à un CODERST, sans y perdre leur temps.
Enfin, c'est bien de démocratie environnementale que nous parlons, et il n'y a pas de petit dossier. Si cela n'a pas de sens de soumettre un dossier à l'enregistrement, apportons les changements nécessaires, mais c'est sur la hiérarchie entre déclaration, enregistrement et autorisation que nous devons travailler, de même, peut-être, que sur une modification de la composition du CODERST et de la CNDPS.