Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du jeudi 1er octobre 2020 à 15h00
Prorogation de l'état d'urgence sanitaire — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Sa discussion passe après une convention fiscale dont la portée exceptionnelle, l'originalité, l'épaisseur et la singularité – je m'arrête là – n'ont échappé à personne. Et j'ai découvert il y a une heure que cela n'avait pas empêché le Gouvernement de déposer in extremis un amendement que la commission n'aura pas pu examiner et qui n'aura pas non plus reçu l'avis du Conseil d'État.

La semaine dernière, monsieur le ministre, nous avons eu l'honneur et le plaisir de vous auditionner en commission des lois. Évidemment, nous avons été attentifs à vos propos. Mais il eût été également intéressant d'entendre le ministre de l'intérieur ou le garde des sceaux car, au-delà des enjeux épidémiologiques et de santé publique, se posent des questions tout aussi essentielles liées aux libertés publiques et à des aspects plus juridiques – remarque qui n'est pas sans importance pour la suite de mon propos.

Nous partageons évidemment l'inquiétude de nos concitoyens et du Gouvernement. Nul besoin de créer une polémique artificielle en faisant croire que nous serions partisans du laisser-faire : nous reconnaissons que l'état des lieux est incontestablement préoccupant. Dans une grande partie du territoire national, que ce soit sur le continent ou dans les outre-mer, bien des foyers de contamination ont été dénombrés. Le nombre de personnes testées positives augmente et la situation dans les hôpitaux, notamment en réanimation, se tend de jour en jour.

Depuis le début de la pandémie, il y a près de six mois, le groupe Les Républicains a pris ses responsabilités.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.