Votre amendement, monsieur le ministre, supprime le terme « locale », autrement dit, il vide de sens l'article 1er bis puisqu'il n'y a plus aucune référence aux différences entre territoires dans la circulation du virus. Nous avions déposé un sous-amendement pour réintroduire ce terme mais le service de la séance l'a jugé irrecevable. Nous proposons donc les termes « de chaque territoire » afin que la réglementation prenne en compte la différenciation territoriale, à laquelle il est fait beaucoup référence de manière générale, et s'adapte à la réalité sanitaire : là où le virus circule de manière très active, des mesures plus restrictives seront prises, ce que tout le monde comprendra ; là où il circule plus lentement, et où la population est moins exposée aux risques, les activités sportives et culturelles pourront se dérouler dans de meilleures conditions. Les restrictions imposées à la tenue de toutes sortes de manifestations entraînent des catastrophes pour des pans entiers de l'économie nationale, au-delà du sport professionnel.