Cet amendement a le mérite de poser le débat, ce qui est précisément le rôle du Parlement : dans les circonstances actuelles, c'est-à-dire avec une reprise épidémique territorialisée qui n'est ni de même nature ni de même ampleur que celle du mois de mars et des semaines qui ont suivi, faut-il plaquer le dispositif issu de la loi sur l'état d'urgence sanitaire sur des mesures certes transitoires mais qui, si l'on vous suit, dureront encore plus de six mois encore, sans même nous interroger pour savoir si, dans certains cas, on ne pourrait pas rendre à la représentation nationale ses pouvoirs d'appréciation par la loi ? Nous saurons, s'il le faut, nous réunir dans l'urgence pour débattre et délibérer sereinement sur des nouvelles restrictions qui auraient été appliquées précédemment et qui auraient besoin d'être renouvelées en l'espèce.