Je souscris pleinement aux propos de Mme Lemoine. Quand cinquante caravanes arrivent sur un terrain privé ou communal inadapté pour une telle occupation, le trouble à l'ordre public est caractérisé, y compris pour les riverains, croyez-moi.
Dans ma circonscription, il y a deux aires d'accueil labellisées et habilitées à accueillir les gens du voyage, mais, très souvent, les communautés de gens de voyage ne veulent pas cohabiter entre elles : si un terrain est occupé par cinquante caravanes d'une communauté, une autre communauté refusera de s'installer au même endroit et ira squatter un terrain privé ou le stade de football de la commune voisine. Or cinquante caravanes ruinent un stade en trois ou quatre jours.
Il s'agit d'un vrai problème. Je ne comprends donc pas votre refus de faciliter la mise en oeuvre de la procédure accélérée d'expulsion. Peut-être cette situation est-elle spécifique aux communes du sud de la France ?