Je vous précise, madame Ménard, qu'il s'agit d'une mesure pratique de bon sens : elle ne s'applique que dans le cadre de soins d'urgence, quand le prescripteur n'est pas joignable. Les prescripteurs peuvent tout à fait discuter entre eux du cas du patient, qui est au milieu d'une chaîne de soins. L'idée est d'accélérer son accès à des soins de qualité et de rendre disponibles plus rapidement les résultats d'examens effectués à partir de prescriptions antérieures. C'est un peu comme quand un pharmacien renouvelle dans l'urgence, sans l'avis du médecin, une ordonnance de médicaments, comme nous l'avons vu pendant la crise sanitaire.