Par ailleurs, je rappelle que la réserve parlementaire a été supprimée par la loi de moralisation de la vie publique – qui traitait donc des questions morales. Cela signifie, en d'autres termes, que la réserve parlementaire était distribuée de façon immorale.
Chacun d'entre nous connaît la configuration de son département : est-il aujourd'hui plus moral que, sur les dix députés que compte le mien, deux puissent à la fois avoir un droit de regard sur cette enveloppe et donner un avis sur l'ensemble des projets de territoire qui n'appartiennent pas à leur circonscription et qu'ils connaissent donc, en principe, un peu moins bien ?