D'où je parle ? Il faut le dire. À titre personnel, j'aime répéter que je n'ai pas de certitudes sur un tel sujet, mais, comme député, responsable public élu depuis vingt-cinq ans, je crois que mon devoir est de me battre, aux côtés de nombre d'entre vous, pour que l'IVG demeure un droit, que nous défendrons, notamment en protégeant l'accès de toutes les femmes à ce droit.
D'où parlons-nous ? Nous parlons en tant que législateurs. On voudrait qu'en tant que représentants de la souveraineté populaire, les députés trouvent une relation d'homothétie entre ce que veut la société et leurs décisions. En l'occurrence, ce n'est pas le cas. Il peut arriver que des majorités se dégagent dans un pays sans qu'elles trouvent une majorité parlementaire pour les exprimer ; il peut également arriver qu'une majorité se dégage au Parlement en faveur d'une position qui divise profondément le pays. C'est le cas avec ce texte.
Le 14/10/2020 à 13:35, Laïc1 a dit :
" les députés trouvent une relation d'homothétie entre ce que veut la société et leurs décisions."
Il n'y a que trop souvent absence de parallélisme entre ce que veut la société et ce que veulent les députés travaillés par les associations militantes.
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