Nous sommes parvenus au terme de cet important débat et je vais vous dire quelque chose qui me tient à coeur. Ceux parmi vous qui me connaissent savent que j'ai passé le meilleur de ma vie politique dans le sillage de Mme Simone Veil. Loin de moi l'idée de dire quelle serait sa position dans ce débat si elle était en vie. Certains peuvent penser qu'elle voterait pour le texte, d'autres qu'elle voterait contre. Ce que je sais, et ce au nom de quoi je parle, c'est qu'un grand nombre de ceux qui se sont alors engagés dans son combat n'approuveraient pas ce texte. C'est mon cas.
Le texte défendu par Simone Veil était un texte de nécessité : il fallait permettre aux femmes d'interrompre leur grossesse, leur en donner le droit. C'était nécessaire pour faire cesser des agissements absolument criminels.