Il s'agit d'une demande de rapport qui conclut la série d'amendements déposés par le groupe de la Gauche démocrate et républicaine pour réformer le crédit d'impôt recherche.
La recherche peut se faire pour le meilleur comme pour le pire ; elle n'est pas vertueuse par définition. Le crédit d'impôt recherche finance des recherches tout à fait utiles, comme la recherche médicale ou la recherche visant à améliorer les performances environnementales de la production économique, mais elle peut aussi servir à objets néfastes ; je pense ici au crédit d'impôt recherche qui a financé l'amélioration de l'intelligence artificielle et des algorithmes conçus pour accélérer les calculs sur les marchés financiers, augmentant de ce fait leur volatilité, leur instabilité et leur fragilité, à rebours de l'intérêt général.
Un rapport permettant de cerner précisément ce que finance le crédit d'impôt recherche et d'en distinguer les éléments positifs et négatifs permettrait peut-être de le resserrer, à l'avenir, sur la recherche la plus socialement utile.