Le problème, pour les collectivités territoriales, résident dans leurs dépenses de fonctionnement. C'est là que la crise fait mal, parce qu'elles doivent faire face à des dépenses supplémentaires tout en étant privées de certaines recettes. Tout l'esprit de la troisième LFR et de ce projet de loi de finances pour 2021 est d'aider les collectivités territoriales à maintenir le mieux possible leurs capacités d'autofinancement.
Le problème que nous rencontrons en matière d'investissement est presque contraire : il est de savoir si les appels à projets reçoivent suffisamment de réponse et si les fonds arriveront assez vite dans les régions et des régions vers les établissements publics de coopération intercommunale. Il s'agit plus d'un problème de mobilisation que de montants. En effet, l'aide aux investissements est très importante et la situation est très différente, madame Lemoine, de celle que nous connaissions en 2008, où il était très difficile de faire appel à l'emprunt. Si donc nous maintenons la capacité d'autofinancement, les collectivités territoriales ont parfaitement la possibilité d'aller sur le marché de l'emprunt.