Cette nouvelle étape du plan d'économie s'apparente à un démantèlement progressif marqué par des suppressions de postes et une dégradation de la qualité de l'offre publique. À Radio France, le plan prévoyant la suppression de 300 emplois a provoqué une grève de soixante-trois jours l'année dernière. Chez France Télévision, c'est la chaîne France Ô qui a subi l'effet des coupes budgétaires, la chaîne France 4 ayant obtenu un sursis après avoir montré toute son utilité pédagogique lors du confinement. En sus de ces coupes, la crise sanitaire a entraîné une baisse importante des recettes publicitaires, augmentant par là-même le montant des économies à réaliser.
L'audiovisuel public se meurt et ces plans d'économie répétitifs lui plongent chaque fois un peu plus la tête sous l'eau. C'est pourquoi, pour garantir un service public audiovisuel de qualité et pour que les salariés puissent exercer leur travail dans de bonnes conditions, nous demandons, au minimum, de maintenir la compensation pour l'audiovisuel au même niveau qu'en 2020.