Thibault Bazin a rappelé à juste titre le petit combat épique que nous avions mené dans cet hémicycle, toutes tendances politiques confondues, en faveur de nos agriculteurs. Il s'en était fallu de trois voix, et le Gouvernement avait en effet été plutôt satisfait d'être battu.
Il faut marquer, une fois encore, notre intérêt pour l'agriculture française, pour les emplois français, dans une période très délicate où nos concurrents sont bien présents et les contraintes particulièrement fortes. Ce qui a été possible il y a deux ans peut l'être encore ce soir ! Parlementaires de tous les bancs, unissez-vous, et après des avis dont je crains qu'ils ne soient défavorables, rééditons ensemble le vote d'il y a deux ans. Ce serait un signal fort envoyé aux agriculteurs, aux viticulteurs, aux maraîchers français, qui ont besoin de main-d'oeuvre, et en priorité, quand c'est possible, de main d'oeuvre française ; notre économie en a besoin.