Monsieur le rapporteur général, vous semblez vous étonner que le débat revienne chaque année, mais il reviendra probablement l'année prochaine ! En effet, même si des efforts ont été consentis et des plafonds revus, le désert gagne. Le désert médical touche toujours plus de nos collectivités, de nos territoires, de nos concitoyens. Il est de plus en plus difficile de trouver un médecin, un dentiste ou un kinésithérapeute dans certains territoires.
L'objet de notre interpellation est de faire prendre conscience que les petites oasis qui existent, et qui d'ailleurs se réduisent, masquent la progression des déserts médicaux. Il faut s'atteler à la lutte contre les déserts médicaux. Cet amendement n'est qu'un élément modeste de la réforme globale que nous attendons et appelons de nos voeux.