Une fois n'est pas coutume, je vais appuyer les propos de M. Ruffin sur cette catégorie de professionnels que l'on appelle communément les extras et qui travaillent dans l'événementiel, la restauration, l'hôtellerie.
Distinguons deux questions. Le Gouvernement et les pouvoirs publics ont tout mis en oeuvre pour soutenir les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration et de l'événementiel – les secteurs, c'est-à-dire les entrepreneurs.
Or notre pays compte environ 2,5 millions de personnes, les « extras », recrutés sous contrat à durée déterminée d'usage. Et en ce qui les concerne, il y a un trou dans la raquette.
Comme l'indique M. Ruffin, il faut étudier la situation de ces personnes, qui ne peuvent même plus, pour certaines d'entre elles, accéder au RSA et se trouvent donc dans une grande précarité.
Cet amendement est l'occasion pour nous d'envoyer un signal, qui mériterait d'être traité par le Gouvernement.