Je compléterai ma réponse à M. Ruffin : le problème de la précarisation des AESH tient au temps partiel et au fait qu'un AESH faisant partie d'un PIAL – pôle inclusif d'accompagnement localisé – intervient parfois en plusieurs endroits. Au-delà donc des questions budgétaires, ce qui pourrait être mis en place – et qui, du reste, est déjà en passe de l'être au niveau des ressources humaines – consisterait à faire en sorte que les AESH effectuent autant que possible un temps plein et que, dès lors qu'un auxiliaire est fixé sur une école, dans laquelle il peut être affecté à plusieurs enfants et à plusieurs classes, il puisse compléter son horaire par l'accompagnement éducatif, le coup de pouce clé ou la cantine, et augmenter ainsi son pouvoir d'achat. L'amendement n'ayant pas été vu en commission, j'émets un avis défavorable.